Selon l’histoire communément admise, René Laënnec invente le stéthoscope en 1816 lors d’une consultation auprès d’une patiente cardiaque.
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► Il est né le 17 février1781 à Quimper. Médecin français, il est connu du public pour son invention de l’auscultation à l’aide du stéthoscope. Il décède en son manoir de Ploaré à Douarnenez le 13 août 1826 à seulement 45 ans.
Fils et petit-fils d’avocats, son grand-père a même été maire de Quimper en 1763. Il a appris le Breton et l’utilise couramment dans sa correspondance avec son père. A l’âge de 5 ans Il perd sa mère, atteinte de tuberculose. Son père ne pouvant s’occuper de lui le confie à un de ses frères médecin à Nantes. Il entame des études de médecine en 1800 à l’hôpital de la Charité à Paris.
► Il est reçu docteur en médecine en 1804.
Nommé en 1816 à l’hôpital Necker, il s’intéresse aux maladies pulmonaires en utilisant la technique de percussion inventée par un médecin autrichien et diffusée en France par Corvisart. Passant vers les guichets du Louvre, il remarque deux gamins qui s’amusent autour d’une longue poutre en bois. L’un grattant une extrémité de la poutre avec une aiguille et l’autre écoutant l’oreille collée à l’autre bout. En les regardant Laënnec vient de comprendre le principe de ce qui sera le stéthoscope. Revenu au chevet d’une jeune patiente, il roule une feuille de papier en cylindre, appuie une extrémité sur la poitrine de la patiente et colle l’autre à son oreille. Il perçoit nettement les bruits du cœur et de la respiration. Il vient d’inventer l’auscultation. Il fera fabriquer des instruments en bois auxquels il donnera le nom de stéthoscope. En 22 mois, Laënnec a découvert toute la sémiologie pulmonaire et a fait faire à la médecine un bond prodigieux. Sa classification des bruits d’auscultation (rhonchus, râles crépitants…) est encore de nos jours utilisée par le corps médical.
► En février 1818, il présente ses découvertes dans un discours à l'Académie de Médecine, et en 1819, il publie son Traité d'auscultation médiate où il classe les bruits émis dans le thorax. En 1822, il est titulaire de la chaire de médecine pratique du Collège de France.
► Il est lui-même atteint de tuberculose, diagnostiquée par son neveu Mériadec Laënnec à l’aide de son stéthoscope qu’il lui lèguera par testament. Malade, il se retire en son manoir de Kerlouarnec à Ploaré, près de Douarnenez où il s’éteint le 13 août 1826